LE COMITÉ NATIONAL DES TRADITIONS DES TROUPES DE MARINE (CNTTDM)

Créé en 1950, sous forme d’association de type loi de 1901, le Comité national des traditions des troupes de marine “Bazeilles” s’est donné pour mission d’entretenir le culte du souvenir des morts de l’Arme, d’exalter ses hauts faits et de veiller au maintien de ses traditions.

Il est présidé par le général de corps d’armée (2S) Philippe Bonnet, également en charge des publications, le secrétaire est le lieutenant-colonel (R) Sylvain Clautiaux et le trésorier l’adjudant-chef (er) Christian Briand.

Les officiers de tradition des corps en sont les correspondants habituels.
Sont membres de droit tous les généraux (1re et 2e section) issus de l’arme et tous les chefs de corps des formations des TDM.

Le général commandant l’EMSOME, en qualité de père de l’Arme, est membre de droit du conseil d’administration.
L’assemblée générale se tient chaque année à Fréjus à l’occasion des fêtes de Bazeilles les 31 août et 1er septembre.

C’est sous la responsabilité du Comité National des Traditions qu’est publiée la revue l’Ancre d’Or Bazeilles ainsi que plusieurs ouvrages sur l’histoire des TDM.

Le Comité participe à l’organisation du pèlerinage annuel à Bazeilles. Il est responsable du musée de la maison de la Dernière Cartouche, ainsi que de l’ossuaire militaire de Bazeilles.

La maison de la Dernière Cartouche a été rachetée à son propriétaire par le journal Le Gaulois en 1899 à l’aide d’une souscription nationale. Le Souvenir français en est propriétaire depuis 1909, mais la charge de son entretien, de son gardiennage et de sa mise en valeur incombe au Comité.

La maison de la Dernière Cartouche et son musée ont été rénovés grâce à des crédits publics, au Souvenir Français et à une souscription. Son musée est réouvert depuis septembre 2005.

L’ossuaire militaire de Bazeilles a été construit en 1878 par l’État. Il rassemble les ossements de trois mille soldats, français et bavarois. Il peut être visité sur simple demande au gardien du musée. Une convention de 1951 avec le ministère des anciens combattants charge le comité de son entretien grâce à une modeste subvention. L’ossuaire vient d’être rénové.