Une
tenue de tradition

Elle
peut être portée sur l’ordre de l’autorité militaire présidant
la cérémonie (AMP)  en
toutes circonstances, y compris hors des enceintes militaires.
La tenue de tradition est la tenue de prise d’armes définie par le
chef d’état-major de l’armée de Terre (1) complétée des
attributs de tradition des troupes de marine que sont :

– Les épaulettes à frange (jonquille pour les marsouins, rouge écarlate
pour les bigors) avec le  losange
d’arme et les galons de manche pour le personnel non  officier
hors TAP jusqu’au grade des sergent-chef inclus ;

– Les fourreaux d’épaule de grade pour le personnel officier et
sous-officier supérieur et  l’ensemble
du personnel des formations aéroportées.


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Dans
cette tenue :
– La fourragère se porte en bataille, c’est-à-dire nouée au troisième
bouton à partir du col ;
– Le képi est porté sans jugulaire ;
Le port de la ceinture de flanelle écarlate des troupes indigènes est
autorisé pour les militaires du rang et les sous-officiers subalternes
du RMT et du 5e RIAOM ainsi que pour la garde au drapeau du 6e
RTS (confiée au 21e RIMa).

(1) cf . lettre n° 2586/DEF/EMAT/LOG/ASH du 25/12/2002 :
– le plastron d’arme constitue l’identifiant chromatique de l’arme
d’appartenance.
Il n’est porté qu’avec la tenue de prise d’armes, il est uniforme
pour l’ensemble de la formation,
quelle que soit l’arme, le service ou le corps statutaire
d’appartenance du personnel ;
– le losange de manche est l’identifiant de la formation et
l’accessoire obligatoire des tenues
de prise d’armes. Son port n’est pas autorisé sur les autres tenues.