Le 1^er Bataillon Thaï

Par le biais d’un forum d’échanges sur les insignes, j’ai découvert l’existence de documents sur le 1^er Bataillon Thaï détenus par Monsieur Bruno Volier. Ce dernier les tient d’un oncle, M. Roger Colas ancien de ce bataillon. M. Volier a eu l’obligeance de me les confier et je les ai scannés. La fédération le remercie infiniment de les avoir fournis et d’avoir autorisé leur mise en ligne.
Quant aux documents eux-mêmes, ils sont passionnants car ce sont, pour deux d’entre eux au moins, des témoignages personnels de ce qu’ont été la vie et les opérations de ce bataillon dans la région du Tonkin qu’il devait pacifier.

Les trois documents sont les suivants :

Un document intitulé "Lettres du pays ThaÏ". Il a été rédigé par le Lieutenant Jean Sauzeau et offert à M. Colas avec une dédicace. Sa correspondance compilée et mise en forme quarante ans après les événements, évoque la vie d’un jeune officier au sein du Bataillon, entre son départ de Marseille le 17 juin 1949 et son retour dans ce port fin octobre 1951.
Il est à noter que la date de rapatriement de l’intéressé ne lui a pas permis de participer à l’une des "grandes affaires" du 1^er Bataillon Thaï : la bataille de Nghia Lô de 1951.

lettres du pays Thaï

Un document intitulé "En poste au 1^er Bataillon Thaï". Il a été rédigé par le Lieutenant Henri Noirot, saint-cyrien de la Promotion Victoire 1945, et comporte une dédicace pour M. Colas. Il témoigne de son séjour et des opérations menées de février 1948 à août 1950.

Un document intitulé "1^er Bataillon Thaï – Bandol 15 mai 1988". A l’initiative de l’un des médecins du bataillon, le médecin-colonel Pierre André, une rencontre d’anciens du bataillon eut lieu à Bandol. 
A cette occasion, l’organisateur rédigea ce document dans lequel il relate  assez succinctement l’histoire de cette unité et notamment les deux grandes batailles qu’elle eut à livrer à Nghia Lô, celle de 1951 et celle de 1952 à l’issue duquel il a été dissous. Sont joints à ce document un récit de la bataille de 1952 ainsi qu’un témoignage sur l’action du Commandant Boillot.

Les trois documents comportent des photographies qui, de photocopies en scans, ont malheureusement perdu de leur netteté. Elles ont été laissées car elle participe à l’émotion qui se dégage de ces textes.

Pierre Lang

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